PROJETS ACTUELS

 

COLOMBIE
Soutien aux Mères de Soacha :

Les Mères des Faux Positifs de Soacha et Bogotá (MAFAPO) est une association composée de mères, épouses, filles et sœurs d'hommes assassinés illégalement par des soldats de l'Armée nationale colombienne et présentés comme des guérilleros tués au combat entre 2006 et 2009, au cours du gouvernement d'ALVARO URIBE VELEZ .

 

Ces femmes dénoncent les meurtres et l'impunité pour les crimes commis contre leurs proches et connus sous le nom de FAUX POSITIFS. Depuis 2008, ils ont dénoncé la mort de 19 jeunes habitants de Soacha et BOGOTA qui sont apparus dans le nord-est du pays, dans le département de Norte de Santander.

 

Depuis 12 ans, elles luttent contre l'impunité et en 2018, elles ont présenté un rapport détaillé des 19 affaires à la Chambre pour la reconnaissance de la vérité de la JURIDICION SPÉCIALE DE LA PAIX (JEP), organisation créée après la signature de l'accord de paix

En août 2018, Jackeline Castillo, représentante légale de la MAFAPO, a demandé au général Mario Montoya, lors de l'audience de se soumettre au JEP, d'aider à clarifier tous ces crimes.

 

Tous les 20 septembre, les mères commémorent le meurtre de leurs enfants en compagnie de la communauté. Leurs réalisations: entre les années 2011 et 2017, différents PERSONNAGES MILITAIRES ont été condamnés judiciairement, tels que COLONELS, LIEUTENANTS, SOLDATS etc… de l'ARMÉE NATIONALE COLOMBIENNE pour les meurtres des 19 jeunes et plusieurs d'entre eux seront condamnés à des peines allant jusqu'à 46 ans.

 

En 2012, MAFAPO a reçu le prix «Constructeurs de paix» de l'ICIP Catalan International Peace Institute. Il convient également de noter que la lutte pour la vérité et la justice pour les victimes - entre 1 000 et 4 000 - est sans fin et c'est pourquoi l'une des mères, Mme LUZ MARINA BERNAL, a été nominée pour le PRIX NOBEL DE LA PAIX en 2016.

 

L'AFAL renouvelle son soutien aux Mères de Soacha.


 

CHILI
COMMUNAUTE DE TEMUCUICUI

Lors de la visite de Jorge Huenchullan, Werken (porte-parole) de la communauté de Temucuicui, en 2011, notre association s'est engagée à soutenir leur effort, et leurs luttes, pour la récupération de leurs territoires ancestraux.


La communauté fait face à une forte répression militarisée de la part des différents gouvernements chiliens qui protègent les grandes compagnies forestières lesquelles exploitent en toute impunité le territoire du peuple mapuche.


Notre travail est d'informer l'opinion publique française et européenne, sur les conditions de vie de la communauté, ainsi que de les aider à se procurer les moyens juridiques pour se défendre de l'État chilien, qui protège les intérêts des grandes entreprises au détriment de Droits des peuples autochtones.


MEXIQUE
Soutien au CIPO-RFM d'Oaxaca (Conseil Indigène Populaire d'Oaxaca-Ricardo Flores Magon)

Depuis février 2013, nous avons entrepris de soutenir le CIPO-RFM, en informant l'opinion publique sur les difficiles conditions de vie des communautés indigènes d'Oaxaca.

 

Les objectifs du CIPO-RFM sont de promouvoir, diffuser et défendre nos droits humains, territoriaux, économiques, sociaux, politiques et culturels, en tant que communautés et en tant qu'individus", ce qui doit être atteint grâce à une action non violente organisée par la communauté. Les décisions au sein de l'organisation sont prises lors d'assemblées au cours desquelles les participants travaillent pour parvenir à un consensus.

 

Son nom est inspiré de l'anarchiste mexicain du début du XXe siècle, Ricardo Flores Magón, sur la base duquel l'héritage et les principes de l'organisation sont basés.

 

L'AFAL, soutien actuellement un projet de femmes indigènes de l'ethnie "chinanteca" qui a pour titre : "Nous, femmes magonistes, indigènes Chinantecas, semons notre maïs créole à l'époque du COVID-19".


La pandémie les a obligés à rester dans leurs villages sans possibilité d'aller vendre leurs produits (artisanat, maïs et ses dérivés : "totopos" etc.), rendant leurs conditions de vie encore plus précaires.

Elles font appel à la solidarité, pour pouvoir acquérir des outils de travail agricole, car leur seule ressource, est la récolte de maïs créole, et la communauté dépend de cette activité.

 


Palais du Travail à Villeurbanne
9 place Lazare Goujon - 69100 VILLEURBANNE
69100 Villeurbanne
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